
Quelle que soit sa taille, toute entreprise doit, à un moment ou à un autre, envisager d’acquérir son premier serveur.
Acheter son premier serveur est, pour toute entreprise, grande ou petite, un passage obligé. Souvent, pour l’entreprise, l’acquisition correspond au moment de faire un point sur sa situation, de préciser ses objectifs pour poursuivre au mieux son activité et de se donner les bonnes ressources pour se développer. C’est aussi l’occasion de demander des conseils sur la manière d’y parvenir.
Aucune entreprise – start-up, petite entreprise bien installée dans son activité, entreprise du tertiaire ou organisme public – ne peut fonctionner éternellement avec son même parc d’ordinateurs portables, d’ordinateurs de bureau, de postes de travail, de smartphones, à l’image de ce que l’on voit couramment dans les environnements de travail modernes. Aucune ne peut, non plus, continuer à utiliser éternellement des logiciels clients grand public et des solutions métiers ad hoc, ni des logiciels et des services basés dans le cloud choisis par les membres d’une seule équipe. À un moment donné, le coût, l’efficacité, la sécurité, la réglementation et le service à la clientèle exigent une approche plus structurée.
Quand les entreprises comprennent la nécessité d’une telle approche, certaines peuvent penser que l’achat rapide d’un serveur suffira à résoudre nombre de leurs problèmes. Mais c’est oublier le vieil adage, toujours pertinent : « Qui s’engage à la hâte, se repent à loisir » ! Bien choisir les systèmes dont votre entreprise a vraiment besoin exige une planification minutieuse.
Si elle est bien menée, cette étape de planification permettra à votre entreprise de poser les bases d’une politique technologique sur laquelle elle pourra s’appuyer pour répondre à ses besoins à court terme, garantir que ses systèmes pourront être mis à l’échelle et offrir une flexibilité à long terme et qu’ils lui donneront accès à un flux constant d’innovations techniques, indispensables pour rester compétitive dans un monde en évolution rapide.
Des décisions hâtives ne lui permettront pas de tirer le meilleur parti possible de son investissement.
Choisir le bon serveur
En matière d’achats technologiques, les dirigeants de petites et grandes entreprises sont confrontés à un choix déroutant. La plupart ne sont pas experts dans la technologie et attendent simplement qu’elle prenne en charge telle ou telle tâche. Trop souvent, malheureusement, les fournisseurs d’IT s’emploient surtout à vanter les spécifications du produit qu’ils essaient de vendre, au lieu de s’intéresser à la réalité des problèmes métiers auxquels l’acheteur potentiel est directement confronté, et à ses objectifs à long terme.
De fait, les entreprises qui cherchent à acheter leur premier serveur physique ou à acquérir une solution de serveur basée dans le cloud ont besoin d’une approche tout à fait différente.
C’est l’entreprise, et non la technologie, qui doit être au centre de ses interrogations : où et comment se situe-t-elle ? De quelles ressources dispose-t-elle aujourd’hui ? Sur quoi peut-elle compter dans les mois et les années à venir ? C’est cette approche qui lui permettra de se poser les bonnes questions et de demander des conseils avisés sur ses différentes options.
Lancer un audit technologique classique pour savoir quels matériels et quels logiciels vous utilisez actuellement est une bonne manière de démarrer. Demandez à tous les membres de l’entreprise de faire un inventaire complet de leurs ressources. Les résultats peuvent réserver de vraies surprises. Ils peuvent révéler par exemple que des données, critiques pour l’entreprise, sont dispersées entre de nombreuses applications et plateformes, dont certaines lui sont inconnues. À ce stade, un programme de rationalisation technologique bref et précis peut non seulement permettre de réaliser des économies et améliorer la sécurité et l’efficacité, mais il peut aussi préparer le terrain pour réussir son projet d’acquisition de serveurs.
Ensuite, dressez la liste des applications et des services que le nouveau serveur sera chargé d’exécuter. Une liste type pourrait comprendre les éléments suivants :
- Gestion du courrier électronique
- Prise en charge des appareils mobiles
- Partage de fichiers et d’imprimantes
- Sauvegarde et restauration
- Connectivité Internet consolidée
- Développement d’un site web interne
- Contrôle de l’accès à distance
À ces fonctions de base, l’entreprise pourra ajouter des applications génériques et des bases de données commerciales, comme des outils de comptabilité et des solutions de gestion de la relation client (CRM) fonctionnant en local, mais qu’elle pourra partager de manière plus flexible à partir d’un serveur. Votre entreprise pourrait également se doter d’un certain nombre d’applications métiers très spécifiques qu’elle pourrait exécuter à partir du serveur.
Évaluez ensuite le nombre de personnes qui utiliseront le serveur à un moment donné, ainsi que la puissance de calcul qu’elles consommeront et à quel moment. Pensez à tenir compte des pics et des chutes de la demande dans vos cycles d’activité habituels et à vos besoins actuels et futurs.
À ce stade, vous pouvez commencer à évaluer les besoins en serveur pour chaque application, puis à déterminer quel type de serveur répond le mieux aux besoins de votre entreprise. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte et il faudra sans doute jongler avec de nombreux éléments techniques. Vous devrez réfléchir au nombre de processeurs et à la vitesse d’horloge, à la quantité de mémoire vive installée, au type de disque de stockage, à la taille et à la configuration RAID, au réseau et à l’infrastructure de télécommunications, à la fiabilité de l’accès à Internet, aux systèmes d’exploitation et à l’emplacement du serveur.
À ce stade, il est également impératif de s’intéresser à la mise à l’échelle de vos applications et à votre capacité à gérer les temps d’interruption. Si vos applications sont faciles à mettre à l’échelle, vous pourrez simplement ajouter des serveurs au fur et à mesure de votre croissance. Par contre, si vous voulez déployer un serveur parce que vos applications ne supportent pas la mise à l’échelle à partir de plusieurs machines, cela aura une incidence sur votre stratégie en matière de serveurs.
Ces évaluations peuvent paraître complexes. C’est pourquoi, une préparation minutieuse est essentielle. Mais il est tout aussi important de demander des conseils extérieurs.
Choisir le bon serveur ne limite pas à l’achat de capacités de calcul. Ce n’est pas non plus exclusivement une question de prix. Inutile notamment d’acheter un serveur hautement spécialisé si la bande passante de votre réseau est insuffisante pour accéder à vos applications et à vos données. Inutile aussi de payer pour un processeur affichant la vitesse d’horloge la plus rapide, si un processeur plus lent, avec plus de cœurs, pourrait faire tourner vos applications plus rapidement. Inutile encore de payer pour un serveur ou des services cloud si votre accès à l’Internet public ralentit l’exécution de ces applications.
Bien définir ces besoins spécifiques est un exercice difficile, et des fournisseurs comme Dell disposent de nombreux outils pour vous aider à faire les bons choix.
Cloud, serveur hébergé ou serveur sur site ?
Opter pour l’achat de serveurs physiques ou pour la location de services de serveurs dans le cloud est aussi une décision complexe.
La première et la plus simple des questions à se poser est la suivante : souhaitez-vous exercer un contrôle direct sur le hardware et disposez-vous d’un espace sécurisé dédié dans vos locaux pour héberger un serveur physique ? Si la réponse est non, alors un serveur hébergé ou dans le cloud est votre seule option.
Le cloud offre de nombreux avantages, en particulier la mise à l’échelle, l’accès à l’innovation et aux technologies en évolution rapide qui sous-tendent la révolution numérique. Par contre, la promesse de réduction de coûts des services cloud risque de ne pas être tenue : des coûts peu élevés au départ peuvent augmenter fortement si l’entreprise accroît ses capacités, et ils peuvent finir par dépasser le coût d’un déploiement sur site. De plus, de nombreuses entreprises utilisent également des applications et des données critiques qu’elles ne peuvent tout simplement pas héberger hors de leurs locaux.
Les entreprises qui le souhaitent ou celles qui ont besoin d’un serveur physique peuvent choisir entre des serveurs tour, des serveurs rack et des serveurs lame, en fonction de leur taille et des charges qu’elles prévoient d’exécuter.
Souvent, les entreprises commencent par installer des serveurs tour. Ces serveurs ressemblent à de grandes machines de bureau ou à des postes de travail et conviennent généralement aux entreprises de moins de 15 personnes. Les serveurs rack représentent un autre échelon : ils sont généralement hébergés dans une salle de serveurs ou une armoire de serveurs discrète. Les systèmes en rack combinent plusieurs serveurs de taille standard fonctionnant ensemble, avec leurs propres alimentations électriques embarquées, leurs processeurs, leur mémoire et leurs ports d’entrée/sortie sur le rack. Ces systèmes sont plus facilement extensibles que les systèmes en tour, mais ils nécessitent un environnement plus contrôlé pour fonctionner efficacement.
Les serveurs lames, que l’on trouve généralement dans les grandes entreprises, nécessitent une infrastructure plus importante. Dans les serveurs lames, les ports d’entrée/sortie et les blocs d’alimentation sont retirés des serveurs et montés sur un châssis pouvant accueillir plus d’unités de serveurs dans un espace plus restreint que les serveurs montés en rack traditionnels, ce qui permet une plus grande concentration de la puissance de calcul et des économies d’énergie et de coûts sur les composants.
La technologie de virtualisation peut améliorer considérablement tous ces systèmes de serveurs. Elle permet à une entreprise de déployer un certain nombre de « machines virtuelles » sur un seul serveur, VM sur lesquelles elle peut faire tourner différentes applications et différents systèmes d’exploitation. La virtualisation permet également aux entreprises de contrôler les ressources IT disponibles pour chaque application.
Dell propose un certain nombre de configurations de virtualisation de serveurs prêtes à l’emploi pour les petites et moyennes entreprises. Chaque solution peut améliorer nettement l’efficacité informatique et simplifier la gestion. Dell propose également une technologie de gestion qui permet de combiner facilement des serveurs physiques sur site avec des serveurs virtuels dans le cloud. Cette technologie simplifie la gestion de tâches diverses et permet de déplacer ces tâches en fonction de la demande vers l’environnement IT le plus intéressant en termes de coûts, mais aussi le plus efficace.
Faire le bon investissement
S’assurer que vos systèmes de base fonctionnent efficacement, que vos données sont sécurisées et accessibles, que vos sites web, votre courrier électronique, vos systèmes de communication et vos outils de collaboration fonctionnent tous efficacement et répondent aux exigences des clients et du personnel, tels sont les défis auxquels doit répondre toute entreprise. Ce sont ces usages qui doivent guider vos choix au moment de l’acquisition de votre premier serveur.
Planifier minutieusement cette acquisition est le meilleur moyen pour votre entreprise de jeter les bases d’une stratégie technologique sur laquelle elle pourra construire une plate-forme rentable, efficace et évolutive pour demain. Sur la base de ce travail préparatoire minutieux, des fournisseurs comme Dell peuvent vous aider à faire des choix clairs, vous proposer des solutions hautement optimisées pour des systèmes métiers standard et vous procurer des conseils approfondis sur les machines les plus adaptées pour exécuter les applications qui font que votre entreprise soit unique.
Préparez-vous et engagez-vous avec un partenaire qui dispose des outils nécessaires pour vous aider à évaluer vos besoins et des options technologiques qui vous permettront d’obtenir immédiatement la meilleure valeur de votre investissement, mais aussi d’établir une feuille de route à long terme pour répondre à vos besoins futurs. Demander l’avis des conseillers de Dell pour les petites entreprises est un excellent point de départ pour l’achat de votre premier serveur. Une telle démarche est une preuve de maturité organisationnelle et un grand pas en avant : elle vous permet d’économiser du temps et de l’argent et vous laisse toute liberté pour vous concentrer sur votre principale priorité : faire progresser votre entreprise pour qu’elle atteigne son plein potentiel.
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